Le projet national Slow Bread veut soutenir et promouvoir les acteurs de la filière pain en France qui adoptent des techniques agroécologiques préservant la biodiversité céréalière ainsi que les pratiques, les savoirs-faire, les procédés issus des traditions et des terroirs.
« Le pain, c’est un des piliers de la gastronomie française », annonce Bartolo Calderone, Président de Slow Food Bordeaux et fondateur de l’École Professionnelle de Pizza et Panification Naturelle (EPPN). Il y a quatre mois, ce dernier a lancé le projet national Slow Bread, émanation du mouvement Slow Food « pour une alimentation bonne, propre et juste ». Objectifs : militer pour la transparence, le respect de la biodiversité céréalière et les techniques agro-écologiques au sein de la filière blé-farine-pain, mais aussi sauvegarder les savoir-faire traditionnels en matière de confection boulangère.
Vers la construction d’un réseau
Une noble cause s’appuie sur un manifeste. « Nous voulons construire un réseau de producteurs, meuniers et boulangers qui respectent ce programme », ajoute le porte-parole de Slow Bread. Un réseau qui sera l’occasion de créer des opportunités de dialogue et d’échange, du producteur au consommateur.
Après son lancement, le mouvement devrait trouver une nouvelle résonance lors de rencontres sur le pain qui auront lieu à la Cité internationale de la gastronomie et du vin de Dijon fin mars et lors d’un grand festival dédié au pain à Bordeaux en juin.
Anaïs Digonnet
Pour en savoir plus : slowbread.fr
