UNL a organisé le jeudi 11 avril un salon réservé exclusivement aux produits surgelés, qui représentent aujourd’hui un pourcentage important dans le secteur des services.
UNL est aujourd’hui un groupement reconnu dans la profession. A l’échelle nationale, le groupement représente 40 entreprises. Toutes sont dirigées de manière indépendante, comme le sont toutes les entreprises artisanales de France, et c’est à partir de là que le groupement peut parler de communion entre ces deux catégories de professionnels.
L’offre de produits UNL résulte d’une sélection rigoureusement faite auprès de ses fournisseurs partenaires. Pour répondre au mieux aux besoins de ses clients, cette offre se décline de la manière suivante : produits laitiers, ovoproduits, produits frais, panification, levures, améliorants, sel, sucre, produits de pâtisserie, chocolat, alcools & arômes, conserves & fruits, produits traiteurs, produits surgelés, emballages, décors & pastillage, matériel, hygiène et librairie …
Les plus grandes marques sont représentées et jouissent d’une lisibilité auprès des artisans.
La marque du groupement UNL est IDEAL’. Il ne s’agit pas de faire de la marque IDEAL’ un produit d’appel mais un produit sélectionné pour sa forme, son goût, son rapport qualité prix et sa disponibilité. UNL est sur un marché de confiance.
Pour garantir à ses adhérents le meilleur de ses produits, UNL a mis en place une démarche qualité concrète, fondée sur plusieurs étapes comme l’établissement d’un cahier des charges et le contrôle des processus qualité chez ses fournisseurs partenaires à travers des audits planifiés. Dans ce cadre, le groupement s’appuie sur un service qualité et sur les compétences d’un laboratoire externe pour l’analyse de ses produits.
Déjà en partenariat avec les Ambassadeurs du Pain lors du SIRHA 2013, UNL sera également présent au 4ème Mondial du Pain en tant que Partenaire Officiel. Le concours aura lieu à la Foire Internationale de Saint-Etienne du 25 au 29 septembre 2013.
Entretien avec son Président, Eric André
La TDM : Monsieur André, lors d’une première rencontre en 2006, vous veniez de prendre la direction du groupement, pouvez-vous positionner celui-ci sur un marché concurrentiel comme celui de la boulangerie artisanale ?
Eric André : La concurrence est un mot qu’il faut associer aux services et à la sélection des produits. Aujourd’hui, nous avançons en termes de notoriété car la marque demande une plus grande reconnaissance. Quant aux services et à la sélection des produits, la concurrence apporte une diversité qu’il est important de conserver. Il n’y a plus de mauvais produits, il y a des produits meilleurs que d’autres. C’est pour cette raison que nous étions présents au Sirha de Lyon en janvier 2013 et nos fournisseurs et clients étaient heureux de nous rencontrer.
La TDM : S’il doit y avoir une culture de marque, comment celle-ci se façonne-t-elle avec une quarantaine de grossistes et plus de 100 fournisseurs ?
Eric André : Il faut jouer pérenne ! La marque, c’est l’identification à une politique globale animée par des acteurs au sein du groupement. Nous avons mis en place des groupes de travail. Pour les produits frais, Sébastien Blais et Freddy Richoux sont chargés de rencontrer les fabricants et de sélectionner certains produits de leurs gammes. Chez UNL, nous ne voulons pas défendre tous les produits de tous les fabricants. Ensuite, vous avez un autre groupe, celui des surgelés qui est la raison de ce salon à Evian et c’est l’œuvre de deux personnes supplémentaires, Frédéric Blais et Christophe Esnault. Le troisième groupe est animé par mes soins et Christophe Fuseau pour les chocolats, le sucre, les alcools et arômes. Le dernier groupe sera celui de la communication et produits à marque. Là, c’est la mission de Freddy Richoux et Frédéric Blais.
La TDM : L’harmonie et les sensibilités des hommes sont souvent liées à des comportements porteurs lorsque les intérêts sont communs. Comment expliquez-vous le positionnement du groupement UNL à l’égard des artisans ?
Eric André : Si nous évoluons régulièrement, c’est uniquement grâce au discours permanent qui est celui-ci : la marque, c’est pour l’artisan, pour qu’il s’identifie. Pour le grossiste, l’important c’est la logistique et le conseil. Pour le fabricant, se sont les évolutions techniques. Si tout ceci est bien géré, notre groupement continuera d’évoluer… Le dépannage a un coût et il faut le dire, la quantité est faite par le groupement et la qualité par le grossiste.
Entretien avec Stéphane Garreau, Grossiste et Directeur de Zucalli SAS
La TDM : Monsieur Garreau, pouvez-vous présenter en quelques lignes votre structure à l’ensemble des lecteurs de notre magazine ?
Stéphane Garreau : La société Zucalli est une vieille société implantée en Haute Savoie et nous sommes fournisseurs des artisans boulangers pâtissiers sur deux départements uniquement, le 73 et 74. Notre établissement compte 19 personnes, dont cinq commerciaux sur la route, un comptable, une télévendeuse, le reste du personnel est occupé à la préparation des commandes et aux livraisons.
La TDM : Aujourd’hui, vous êtes le grossiste local de ces rencontres de fournisseurs en surgelés. Pouvez-vous nous expliquer ce qui justifie ce développement en surgelés auprès d’un secteur d’activité artisanal aussi fort que celui de la boulangerie ?
Stéphane Garreau : Il faut prendre en compte cette évolution. Les produits surgelés d’aujourd’hui sont élaborés avec des matières premières d’excellente qualité et c’est ce qui fait la progression de ce poste. Il représente environ 28 % de notre chiffre d’affaires. Fruits surgelés, génoises et viennoiseries sont en progression constante.
La TDM : Quels sont les services particuliers que peut apporter un grossiste afin de se différencier ?
Stéphane Garreau : Ils sont nombreux, aussi nombreux que ceux d’un artisan pour marquer sa différence auprès des consommateurs. Par exemple, aujourd’hui je propose des matières premières locales comme le beurre de Haute Savoie, le lait de Haute Savoie, les œufs et les fromages. Lorsque l’artisan exploite ceci auprès de ses clients, croyez-moi, il est heureux d’acheter local et il joue la carte environnementale. Il faut donner de la visibilité aux clients. Nous sommes très proches des artisans et ils sont nombreux à participer à nos opérations commerciales. Tous ces produits locaux sont issus de coopératives certifiées et contrôlées de manière très rigoureuse. Les producteurs se sentent de nouveaux de vrais acteurs économiques. Attention, il est important d’inviter l’artisan à jouer la carte de la qualité. Nous venons de finir notre saison d’hiver et les seuls artisans contents, sont ceux qui ont tiré vers le haut avec des matières premières excellentes. Il ne faut pas se battre avec des fruits, des beurres ou margarine de qualité moyenne. Pour ceci il y aura toujours une clientèle mais jamais de résultat. Il existe un point extrêmement important qui est celui du service. Nous avons un service dédié exclusivement aux appels de dernière minute et un client qui complète sa commande la veille jusqu’à 17H30 est garanti d’une livraison le lendemain.
Découvrez le groupement sur www.unl-sas.fr