« Afin d’assurer une fraîcheur optimale et de limiter le gaspillage alimentaire, Caroline Hubert, pâtissière basée à Lyon, privilégie les commandes sur Internet », pouvait-on lire dans sa présentation publiée sur les réseaux sociaux du Festival des Terroirs où elle était à l’honneur en avril dernier. Comme elle, vous êtes nombreux à avoir ouvert un site de e-commerce pour valoriser vos créations, gagner du temps sur la prise des commandes – notamment en période de fêtes –, multiplier les canaux de ventes, mais aussi tester votre concept pour ceux qui seraient en phase de lancement. Dans notre focus, quatre artisans boulangers, pâtissiers et chocolatiers livrent leurs conseils pour réussir l’ouverture de sa boutique en ligne.
Notamment celui de faciliter le parcours d’achat afin d’éviter les abandons de paniers face à la multiplicité des clics qui contraignent le client toujours plus pressé. Pourquoi ne pas aussi permettre le paiement en cryptomonnaie, comme le propose la chocolaterie Sève ? Cela pourrait même contribuer à générer quelques avis positifs : un aspect de l’identité digitale de votre enseigne à ne pas négliger, surtout quand la dernière enquête Ipsos, « Les Français et la gastronomie » parue le 31 mars 2025, révèle que les avis Google et assimilés, comme ceux que l’on peut lire sur TripAdvisor, restent l’une des premières sources d’information quand il s’agit de choisir un établissement où manger…
Et certainement aussi pour savoir où acheter de bonnes glaces ! Pour valoriser ceux qui les fabriquent avec du lait, de la crème, du sucre et des œufs ou de vrais fruits pour les sorbets, la Confédération Nationale des Glaciers de France (CNGF) vient d’ailleurs de relancer le label « Glaces Artisanales de France ». Une annonce faite par Bruno Aïm, son président, dans notre interview. Il invite aussi les professionnels à élargir leur gamme avec des sucettes et autres barres glacées, complètement dans la tendance à l’heure où le goûter, un des pendants du snacking, gagne du terrain dans tous les commerces de bouche.
Bonne lecture !
Anaïs Digonnet