« Parmi tous les honneurs de la gastronomie, il en est un que je respecte, c’est le titre de meilleur ouvrier de France (MOF). J’ai été nommé MOF en 1961 et je me suis toujours battu pour que cette distinction ait le respect qu’elle mérite. » Paul Bocuse
A l’heure ou l’ensemble des français et des professionnels salue l’héritage gastronomique de Paul Bocuse, le Coet-Mof rend hommage à celui qui a élevé le concours d’ »un des Meilleurs Ouvriers de France » à un niveau de notoriété et de reconnaissance inégalé au service de l’Excellence Française.
Meilleur Ouvrier de France Cuisine en 1961, Paul Bocuse est devenu président de la section cuisine en 1991 (puis président du groupe « Métiers de la restauration et de l’hôtellerie », en 2009) et a ainsi pris en main l’organisation du concours jusqu’en 2011. De par sa capacité à fédérer l’ensemble des cuisiniers français, il a su donner au concours un nouveau souffle en lui donnant une image de modernité et surtout d’excellence « à la française ».
Ainsi année après année, le nombre de candidats inscrits a augmenté jusqu’à ce que cette classe devienne la plus importante en termes de candidats (650 chefs en lice pour le MOF 2019). Cols bleu blanc rouge sur les vestes des chefs cuisiniers lauréats, épreuves écrites dans le cadre prestigieux de La Sorbonne, affiches et posters envoyés dans les établissements de formation… on ne compte plus les initiatives brillantes de ce chef médiatique qui ont conduit à développer la notoriété du concours non seulement en France mais aussi à l’étranger.
Cette implication de Paul Bocuse sur l’image du concours a rejailli sur les 200 métiers concernés par le MOF mais aussi auprès des jeunes qui voient aujourd’hui dans ce titre, un objectif à atteindre pour être les ambassadeurs de l’excellence.