Il y a un an l’UNAABP s’est engagée par la voie de propositions publiques pour une sortie de crise économique et sanitaire puissante qui puisse permettre une relance rapide de notre économie. A cette finalité, l’UNAABP a rencontré 6 députés, écrit à tous les autres, écrit au Ministre de l’Economie, au Premier Ministre ainsi qu’au Président de la République pour leur faire part de propositions qui contribueraient à éviter un nombre considérable de faillites et la perte de milliers d’emplois qui en résulterait en sortie de crise sanitaire. Toutes les prévisions dans ce domaine sont catastrophiques.
Nous sommes heureux de constater ces jours derniers que monsieur Bruno Lemaire à Bercy reprend la totalité de nos propositions d’il y a un an. Ainsi monsieur le Ministre de l’Economie souhaite réunir autour d’une table les tribunaux de commerce, les banques, les services de l’Etat et les partenaires sociaux. Le but de cette réunion serait d’examiner les conditions dans lesquelles des dettes fiscales, des dettes sociales, certaines dettes de fournisseurs pourraient être annulées. Ceci permettrait aux entreprises en difficulté de repartir presque de manière instantanée au lieu d’être mises en liquidation judiciaire et de recréer de la richesse.
Afin ne pas être pénalisées, les entreprises créancières pourraient bénéficier d’une prise en compte d’une partie de leurs dettes sur le poste charges au compte de résultat en compensation. Ceci afin que ces pertes n’impactent pas leur santé financière fragile.
Ce serait du gagnant, gagnant.
Nous avons même proposé une loi de circonstances exceptionnelle uniquement pour la période COVID-19 permettant une procédure ultra rapide au tribunal de commerce. Chaque chef d’entreprise en grande difficulté pourrait déposer son bilan, les dettes autorisées seraient annulées, et le chef d’entreprise pourraient être prioritaire pour racheter sa propre entreprise (à l’Euro symbolique par exemple). Du jour au lendemain ces entreprises recréeraient de la richesse sans rupture du contrat de travail pour les salariés et ainsi des milliers d’entreprises et d’emplois seraient sauvés. Naturellement, il ne s’agit pas de fausser la loyauté de concurrence, et tout effet d’aubaine doit être proscrit. Seules les entreprises viables avant la crise et dont les fermetures administratives auraient impacté leur activité bénéficieraient de ce plan vertueux.
Par ce genre de mesures responsables, toutes les caisses sociales pourraient retrouver rapidement leur équilibre, et le plan de relance économique de l’Etat ses pleines potentialités.
Le syndicalisme professionnel moderne, innovant, joue ici pleinement son rôle au bénéfice de notre pays tout entier. L’UNAABP exprime ainsi la force créatrice de ses idées au bénéfice de tous.
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